Charles ! Voyons… – À peine à propos de Mon coeur mis à nu, de Charles Baudelaire

[et_pb_section fb_built= »1″ theme_builder_area= »post_content » _builder_version= »4.22.1″ _module_preset= »default »][et_pb_row _builder_version= »4.22.1″ _module_preset= »default » theme_builder_area= »post_content »][et_pb_column _builder_version= »4.22.1″ _module_preset= »default » type= »4_4″ theme_builder_area= »post_content »][et_pb_text _builder_version= »4.22.1″ _module_preset= »default » theme_builder_area= »post_content » hover_enabled= »0″ sticky_enabled= »0″] « Charles, je vais te traquer, je vais te retrouver, et je vais te faire du mal. » Fut ma première (ré)impression à la relecture de Mon cœur mis à nu. Dénichant ce petit trésor d’édition de 1945 …

Junichirô Tanizaki, Éloge de l’ombre – La fallacieuse beauté de la pénombre

Tout bien pesé, c’est parce que nous autres, Orientaux, nous cherchons à nous accommoder des limites qui nous sont imposées que nous nous sommes de tout temps contentés de notre condition présente ; nous n’éprouvons par conséquent nulle répulsion à l’égard de ce qui est obscur, nous nous y résignons comme à l’inévitable : si la lumière est pauvre, eh bien, qu’elle le soit ! Mieux, nous nous enfonçons avec délice dans les ténèbres et nous leur découvrons une beauté qui leur est propre.

Bavure médicale – Les 700 aveugles de Bafia, de Mutt-Lon

Tiré d’une affaire réelle, quoique tout à fait méconnue, Les 700 aveugles de Bafia permettent à l’auteur camerounais Mutt-Lon, dont c’est ici le second roman, de déployer un récit narratif prenant, sensible et sobre. Composé en flash-backs imbriqués, le roman se dévore pour l’intrigue sans doute plus que pour sa psychologie, dont on sent qu’elle n’est pas le principal moteur de l’écrivain.