Je parle de cette éducation que tout être humain devrait avoir au stade initial de son développement, c’est-à-dire quand son esprit est encore fragile, à ce moment où va se décider pour toujours ce qu’il est : mesquin ou généreux, lâche ou courageux, irresponsable ou responsable, loup pour l’homme ou au contraire capable d’agir dans l’intérêt général.
Mouvements d’ailes – Kenneth White, La Figure du dehors
I don’t want to talk about the wings, I just want to fly. The Waterboys Roi de beauté haut la main dans les contrées qui abolissent les concours, il lui arrive de décrire ses ailes, mais le plus souvent, il se contentera de voler. Plutôt que de confortablement prendre position contre son parrain alors qu’on …
La civilisation des débris – Gilbert Romeyer Dherbey, Les Choses mêmes
« Lorsque nous creusons le sol pour trouver les reliques des civilisations passées, nous découvrons des œuvres d’art et des objets artisanaux qui sont presque des œuvres d’art. Si un jour la postérité faisait des fouilles pour découvrir les restes de la nôtre, elle trouvera essentiellement des détritus. Pour une large part notre civilisation est la …
« Le Bien aura des crocs et des griffes » – Pierre-Henri Castel, Le Mal qui vient
« Car la pensée du Mal pose par principe problème à tout penseur. Peut-être est-ce même, à la limite, une pensée sans penseur, parce qu’elle implique étrangement une violence mentale insensée – effractante, disons traumatique, terme savant que j’emploie non pour faire le psychologue, mais pour rendre justice à l’expérience de ceux qui l’ont approchée, et …
Il lui manque un « dedans » – José Ortega y Gasset, La Révolte des masses
En souvenir de José Ortega Y Gasset, mort un 18 octobre, en 1955. « Sur toute la surface de l’Occident triomphe aujourd’hui une forme d’homogénéité qui menace de consumer ce trésor. Partout l’homme-masse a surgi – l’homme-masse dont ce livre s’occupe –, un type d’homme hâtivement bâti, monté sur quelques abstractions et qui pour cela …
« Personne ne doit dormir » – Léon Chestov, La Nuit de Gethsémani, essai sur la philosophie de Pascal
« Voulez-vous continuer à suivre Pascal, ou votre patience est-elle à bout et préférez-vous passer à d’autres maîtres, plus compréhensibles et moins exigeants? N’attendez de Pascal nulle douceur, nulle indulgence. Il est infiniment cruel envers lui-même, et de même infiniment cruel envers les autres. Si vous voulez chercher en sa compagnie, il vous prendra avec lui, …