« À l’heure du soleil ras, le lieu devient féérique. J’aime les contre-jours, quand les sujets s’effacent dans le feu de la lumière. Les corps deviennent silhouettes et gracieux contours, les chevelures se perdent dans un halo doré. Les ombres nous regardent sans que nous distinguions leurs yeux. La vie gagne en profondeur. C’est comme si …
Épuiser la guerre – Arnaud de La Grange, Le huitième soir
Vent noir, lieutenant de 26 ans, se porte volontaire pour l’Indochine, et la bataille de Dien Bien Phu. Pourquoi ?
En huit soirs, dans son carnet, il assiste à sa propre création, et dans son atmosphère, nous y assistons avec lui. Voici quelques mots tentés, sur cette explosive expérience, pourtant tout en délicatesse.