There is no coming to the One with one jump, and none without going about. D.A. Freher, Paradoxa Emblemata. « Je t’ai vu dans l’erreur mon cher fils, et je n’ai pas voulu attendre plus longtemps, c’est pourquoi je t’ai conduit à toi-même et mené au fond de ton cœur. » Comenius, Le labyrinthe du monde et …
L’odeur suave du tueur
Ce clitocybe n’a d’agréable que son odeur, car les douleurs produites par sa consommation sont épouvantables.
Le sang des bois : évolution des enfièvrements
Mus par un sang noir hautement concentré, les hommes des bois sacrifient toute concession aux exigences de la vie normale (confort, hygiène, sociabilité) sur l’autel d’une existence entièrement adonnée à la forêt. Comme ce fut le cas pour leurs prédécesseurs illustres ou restés dans l’ombre, la force de cet enfièvrement particulier fait d’eux d’irréductibles êtres …
Peter Matthiessen, des tigres dans la ville
« Dans le sud de la Sibérie, en plein cœur de l’hiver, il fait nuit jusqu’à huit heures du matin. De la fenêtre de la petite chambre gelée que j’occupais à l’hôtel Vladivostok, j’avais une belle vue sur l’immensité blanche de la baie de l’Amour : quand le jour se leva, les silhouettes voûtées des charognards se …
Le sanglier solitaire
Et dans l’obscur taillis des êtres et des choses / Je regardai rôder, noir, riant, l’oeil en feu, / Satan, ce braconnier de la forêt de Dieu. Victor Hugo, La Légende des siècles. « Sur l’expression employée par David : « et le sanglier solitaire a dévoré ma vigne ». Le Physiologue a parlé de cet animal : Il sort …
Le cerf dévorant le serpent
À Stéphane M. « Les cerfs sont nommés d’après leurs cornes. Ennemis des serpents, quand ils se sentent incommodés par la maladie, ils les font sortir de leurs trous en soufflant par leurs naseaux et, sans souffrir de leur venin mortel, ils se guérissent en les dévorant. C’est eux qui ont fait connaître le dictame: ils …