« Voulez-vous continuer à suivre Pascal, ou votre patience est-elle à bout et préférez-vous passer à d’autres maîtres, plus compréhensibles et moins exigeants? N’attendez de Pascal nulle douceur, nulle indulgence. Il est infiniment cruel envers lui-même, et de même infiniment cruel envers les autres. Si vous voulez chercher en sa compagnie, il vous prendra avec lui, …
La guerre des ordinaires – Henry Lion Oldie, Invasion, journal d’Ukrainiens pacifiques
« Dis, général, de quel mal notre ère souffre-t-elle ? — Celui du siècle dernier. » Stupeur, consternation, impuissance, adaptation rapide à d’absurdes nouvelles conditions de subsistance, volontariat : voici le lot qui apparait désormais commun à chaque civil ordinaire confronté à une invasion ennemie. Pour les Henry Lion Oldie, pseudonyme de deux écrivains d’Ukraine …
Ще не вмерла України ~ Le Pingouin d’Andreï Kourkov : vivre sans excuses
« Les Ukrainiens sont individualistes, égoïstes, anarchistes, et ils n’aiment ni le gouvernement ni l’autorité. Ils pensent être capables d’organiser leur vie quel que soit le parti ou la force au pouvoir dans leur pays. S’ils n’aiment pas ce que font les autorités, ils descendent manifester. C’est pourquoi tout gouvernement en Ukraine craint la rue, …
Andreï Kourkov, Les Abeilles grises
Les Abeilles grises est le dixième roman de l’ukrainien de langue russe Andreï Kourkov à avoir été traduit en France (avec aussi son Journal de Maidan, tous aux éditions Liana Levi. A partir du début de la guerre en Ukraine, il ne s’exprimera et n’écrira plus qu’en ukrainien). Un drôle de roman, plutôt décalé de …
Faux départ – Les Cosaques, de Léon Tolstoï
« Comprenez une chose, ou croyez-moi : il faut voir et saisir ce qu’est la vérité et ce qu’est la beauté ; alors tout ce que vous dites, tout ce que vous pensez, tous les souhaits de bonheur que vous faites pour vous et pour moi, tomberont en poussière. Le bonheur, c’est d’être avec la nature, de la voir, de lui parler. »
Arséni Tarkovski et la largeur russe
« Je suis une bougie, je me suis consumée tout au long du festin. Recueillez ma cire au matin, Et cette page vous dira tout bas Comment pleurer, de quoi être fier, Comment offrir Sa dernière part de gaieté avant de mourir, facilement, Et sous l’entrée d’un toit de hasard, Brûler après la mort, tel un …